Je pense Covid, je vis Covid, je rêve Covid, et cela ne fait que commencer.

 


Nous n’allons pas tous mourir du Covid. Bonne ou mauvaise nouvelle ?

Malgré la surabondance de messages officiels insistant sur l’omniprésence du virus et la menace qu’il fait courir à l'espèce humaine, on arrive à comprendre au travers des chiffres annoncés que le compte des morts n’y est plus et que ce qui augmente est d’abord le nombre des personnes infectées sans le savoir. 

On pourrait le prendre comme une bonne nouvelle mais en fait, il n’en est rien. Force est de constater que les autorités sanitaires font grise mine comme si elles étaient affligées de constater que la situation s’améliore. Il est, à les écouter, pratiquement indécent qu’autant de gens porteurs du Covid continuent d’aller et venir en toute insouciance. Pire encore, on les voit presque désolées de constater que les services de réanimation tant à l’honneur au printemps n’en finissent plus de se vider, mettant le personnel hospitalier au repos forcé. La maladie ne tue pas ou très peu, 10 personnes par jour en moyenne. C’est déjà trop direz-vous, mais savez-vous au moins combien de personnes décèdent en France chaque jour : environ 1600. On est donc loin, très très loin des chiffres du Covid. Or, nul ne s’en soucie. Il n’y a plus que le Covid qui compte, tout autre cause de décès étant négligeable, pour ne pas dire méprisable. Rien d’étonnant, dans un tel contexte, de voir fleurir des théories conspirationnistes en tout genre.

Le discours alarmiste qui prône le port du masque partout et en tout temps brandissant l’épouvantail du reconfinement tient quelque part d’une forme de perversion sadique dans la mesure où il fait porter toute la responsabilité de l’épidémie sur une population déjà fragilisée par près de trois mois d’enfermement, l’accusant depuis de relâchement coupable, d’inconscience et d’irrespect envers autrui. 

Les campagnes gouvernementales faisaient déjà passer pour des assassins en puissance ceux qui enfreignaient les règles du confinement, ne serait-ce que pour aller chercher un peu d'air de dehors mais l’été avançant sans que ne soit atteint le seuil salutaire de l’immunité collective, de nouvelles restrictions sont là pour faire croire que la situation est sous contrôle, en attendant des dispositions encore plus sévères. C'est plutôt la peur qui commande en ce moment; un cas de Covid à l'hôpital de Narbonne, un cas unique en 3 mois et c'est la panique absolue au point d'occuper la une de la presse. Quel désastre! Est-ce que nous nous sommes bien regardés? Un enfant qui tousse et on ferme la colonie de vacances, un baigneur qui éternue et on ferme la piscine, un badaud qui se promène sans masque et on ferme la rue.... à force d'être attaqués de vant les tribunaux pour mise en danger de la vie d'autrui ou carrément homicide par des activistes moins préoccupés par la défense des citoyens que par la chute du régime en place, les politiques ouvrent tellement le parapluie qu'ils ne voient plus que le bout de leurs orteils.  

Comme lors de toute crise, on s’est efforcé de trouver des boucs-émissaires. Ce furent d’abord les enfants qu’on montra du doigt, coupables d'avoir tout le temps le nez qui coule et de répandre autour d’eux le virus sans pour autant présenter de symptôme, un comble s'il en est de la sournoiserie. Seuls des enfants ont l’esprit assez perfide pour se faire passer pour des innocents alors que ce sont eux les vrais criminels. Ils n’ont aucun respect pour leurs aînés, c’est bien connu. Et puis, des études sont venues pour affirmer qu’au contraire, les enfants n’étaient finalement pas pour grand-chose dans la propagation de la maladie. Faute de pouvoir plus longtemps s’exonérer en incriminant les petits, on a commencé à suspecter les grands, c’est-à-dire les jeunes. Les vidéos les montrant faire la fête côte à côte sans respect des gestes barrière ont suffi à faire d’eux de véritables délinquants, responsables à coup sûr d’un inévitable rebond de l’épidémie. On les a vu danser le soir de la fête de la musique, sur le bord du Canal St Martin et l’esplanade des Invalides où il a fallu les déloger comme des Gilets Jaunes à coup de grenades lacrymogènes. A cause de leur négligence, la seconde vague devenue plus que probable allait faire des ravages. De retour  devant les caméras, certains s’en délectaient à l’avance, ceux-là même dont le fonds de commerce avait été beaucoup moins florissant depuis le déconfinement. Mais là encore, le tsunami prédit a fait pschitt. Les hôpitaux ont continué de se vider. C’est alors qu’on a inventé le maître mot capable de raviver le sentiment de peur. Le décompte des morts quotidiens étant trop proche de zéro pour conserver de la crédibilité, on lui a substitué le terme de cas, celui-ci signifiant positif au virus, donc infecté, donc malade, donc destiné à mourir, soit en résumé cas = mort.

La confusion positif au Covid=malade s’est montrée d’une redoutable efficacité, au-delà même des espérances. La multiplication des tests a permis de dénombrer de plus en plus de cas positifs, ce qui bien évidemment n’était pas le cas du temps on ne testait pas. Délaissant le comptage insignifiant des morts, on est passé à celui des cas et là, ça a été le jackpot. Des cas partout, des clusters en nombre, des contaminations à tout va, une circulation effrénée du virus. Les morts, plus besoin de les recenser, d’ailleurs il n’y en a plus ou presque, ceux qui décèdent encore étant dans leur immense majorité des personnes extrêmement âgées, hospitalisés depuis des mois en réanimation, cumulant par ailleurs de nombreuses pathologies morbides et qui seraient peut-être décédés sans le coronavirus. 

Depuis près de 6 mois, le Covid fait le show sur tous les plateaux télé et radio, s’affichant comme la star incontournable de la plupart d'émissions devenues un ring où s’affrontent infectiologues et épidémiologistes, petit peuple de sachants rarement d’accord entre eux mais maniant suffisamment la dialectique scientifique pour n'avoir jamais tort. Ils ont en tout cas réussi à reformater les esprits en imposant notamment ce que l’on appelle la distanciation sociale destiné à faire de l’homme ou de la femme de 2020 un être isolé, solitaire et craintif.  

 On a surtout l’impression en voyant défiler à l’écran les spécialistes en la matière qu’il s’agît d’abord pour eux de faire fructifier leur fonds de commerce. Derrière la pandémie se cachent, évidemment, d’énormes intérêts financiers et entretenir la peur a pour effet de préparer la population à accepter comme une délivrance le remède dès qu’il sera disponible, et ce, bien sûr, à n’importe quel le prix, partant du principe que la santé n'en a pas.

C’est d’ailleurs déjà le cas avec la promotion du Remdesevir aux dépens de l’hydroxychloroquine. Le Remdesevir, pour ceux qui ne le connaîtrait pas, n’est autre qu’un médicament élaboré par un puissant laboratoire américain pour traiter la fièvre Ebola qui, faute d’avoir obtenir des résultats probants trouve à se recycler comme traitement contre le Covid-19. Là encore, les essais n’ont pas été concluants sauf à l’associer à d’autres médicaments. Mais qu’importe, le Ministère de la Santé a donné son feu vert à son utilisation en France, séduit par son coût 30 fois supérieur à celui de la banale chloroquine. Inutile d’aller chercher plus loin, c’est la différence de prix qui fait l’efficacité. Tout est donc dit. Pour qu’un médicament trouve grâce aux yeux des autorités de santé, il faut qu’il soit cher, très cher.  Le laboratoire Gilead qui commercialise le Remdesevir, l’a bien compris en le proposant à un prix 30 fois supérieur à son coût de production, une façon pour lui d’amortir financièrement  l’échec de son médicament dans la lutte contre Ebola mais surtout de se rembourser des substantiels frais de promotion destinés à le rendre non seulement attractif mais indispensable. Et même s’il ne sert à rien, il n’y aura personne pour s’en plaindre. Il ne manquerait plus que cela, au prix où on l'achète.  

 Soyons-en surs, c’est bien la faiblesse de son coût qui a condamné l’hydroxychloroquine dans les pays qui ont les moyens de s’offrir quelque chose d’un peu plus classe. Notons pour cela que le taux d’efficacité d’un remède dépendant du prix qu’on est prêt à y mettre, la tendance serait de condamner sans même l’essayer tout médicament jugé trop bon marché. Déclarée inefficace dans les pays dits riches, l’hydroxychloroquine obtient en revanche de bons résultats en Afrique. Normal, aucun laboratoire pharmaceutique n’ayant un quelconque intérêt à y promouvoir un médicament qu'aucun pays n’aura les moyens d’acheter, à quoi aurait servi de démontrer que le traitement préconisé par le Professeur Raoult est un échec. En Afrique, on soigne à l’hydroxychloroquine et ça marche malgré les efforts des lobbys internationaux pour prouver le contraire. A Paris, on a dit non, pas assez cher mon fils !

Mais revenons à cet été 2020, celui de tous les dangers. Ce sont donc les jeunes qui sont pointés du doigt, d’un doigt véritablement accusateur car il suffit de lire les commentaires anonymes qui accompagnent les articles de presse les concernant pour se rendre compte qu’il existe, dans ce pays, un fort ressentiment anti-jeune comme existait du temps du baby-boom une animosité anti-vieux. On entend à présent des appels à confiner les jeunes, à les mettre en quarantaine, leur interdire de sortir le soir, les enfermer, les jeter en prison. Et pourquoi pas les éliminer pendant qu’on y est. 

Mais nom de Zeus ! cette génération aujourd’hui à la retraite ne se souvient donc pas de ses 20 ans lorsqu’en 1969 a sévi la grippe de Hong Kong, une épidémie qui a fait en 2 mois autant de morts en France que la Covid depuis le mois de février. A l’époque, la maladie a submergé les hôpitaux en toute discrétion, sans que les journaux ne s'y intéressent et encore moins la télévision. Peut-être la société d'alors portait-elle encore dans ses gènes le souvenir des toutes ces maladies qui faisaient jadis des victimes par milliers comme la tuberculose, la fièvre typhoïde voire même la coqueluche ou la scarlatine. La tristement célèbre grippe de Hong Kong a surtout frappé les gens de plus de 65 ans, épargnant la jeunesse. La jeunesse de 1969 s'apprêtait à prendre le pouvoir. Elle était en passe d'imposer sa révolution, comme le chantaient les Beatles et plus trivialement le chanteur Evariste, revendisquant son style "pattes d'eph", sa musique de sauvage, sa chevelure de viking, sa vision du monde relayée par son slogan « Make Love Not War ». En 1969, mourir de la grippe de Hong Kong était une fatalité comme tant d'autres maladies mais par bonheur, celle-ci était surtout réservée aux vieux. Par bonheur, en effet, car de tous temps, c'étaient d'abord les enfants qui mouraient de la maladie. Alors une maladie qui pour une fois frappait les personnes agées n'était pas une maladie mais s'inscrivait dans l'ordre naturel des choses. A une époque où l’espérance de vie moyenne était inférieure à 70 ans, le fait de mourir à cet âge n’avait rien de proprement inquiétant.

La grippe de Hong Kong, c’était il y a maintenant plus de cinquante ans et les choses ont depuis bien changé. Ceux qui avaient 20 ans en 1969 en ont à présent 70. Ils sont les derniers rejetons du Baby-Boom devenu le Papy-Boom, issus de cette génération qui s’est nourrie des idéaux libertaires de la charnière des années 60 et 70 et qui impose depuis cette date sa conception de la société dite postmoderne, rock, écolo, techno, bobocrate, ex baba-cool. Persuadés d’être jeunes à vie, les "boomers" ne se sont même pas rendu compte qu’ils sont les vieux d'aujourd'hui. Ils font tout juste preuve de condescendance à l'égard la vraie jeunesse d’aujourd’hui, tellement persuadés d’incarner, eux seuls, la jeunesse éternelle, la vraie. Ils ont tout simplement oublié, Alzheimer oblige, que ce sont eux qui, à 20 ans, ont brisé les carcans de la société héritée de leurs parents pour être libres de faire la fête, la fête comme la chantait Michel Fugain, avec ses bals, ses samedis en discothèque, ses virées nocturnes guitare et quena, ses bains de minuit et ses nuits blanches, ses bringues vodak orange ou whisky coca, ses booms jusqu’à 6 heures du mat, ses teufs "gars et filles tous mélangés" sur Yes ou Todd Rundgren. Pour eux le monde se résume aujourd’hui à Comme J’aime, Netflix et à leur confort de quinquado post 68ard jadis Ligne Roset mais aujourd’hui Poltrone & Sofa.

Le professeur Caumes de la Pitié Salpêtrière a récemment suggéré qu’il vaudrait mieux laisser les jeunes se contaminer entre eux de manière à limiter une reprise de la maladie au moment de la rentrée. Une façon selon lui de parvenir à l’immunité collective qui constitue la seule garantie d’en finir avec le Covid. Que n’a-t-il dit là ?  Tollé général, quoi ! les jeunes libres de faire ce qu’ils veulent ! Quel mauvais exemple pour la vieillesse ! l’idée a donc fait long feu, démonstration étant faite qu’il faudrait au moins 600 000 morts avant d’atteindre le fameux seuil d’immunité collective. Et alors, 600 000 morts c’est juste ce qu’on dénombre en France en une année. Sachant que 9 personnes sur 10 qui décèdent du Covid 19 ont plus de 65 ans et qui plus est que 9 personnes sur 10 qui décèdent d’une manière générale ont plus de 65 ans, on en conclura que Covid ou pas, 600 000 personnes vont décéder en France cette année.

De surmortalité, que nenni ! Nous sommes loin de la Peste de Marseille qui en 1720 a tué en 3 mois près de 50 000 personnes sur les 90 000 habitants que comptait la ville, sans distinction de sexe ni d’âge, faisant des victimes aussi bien chez les nourrissons que les enfants, les jeunes, les adultes et les vieillards. Peut-être sommes nous plus proches de la tristement fameuse canicule de 2003 qui a fait des milliers de morts en quelques semaines. Mais de surmortalité, il n’y en a pas eu, car si la canicule a frappé Paris, la météorologie est restée clémente dans la plupart des autres régions de France au point que sur la totalité de l’année, la mortalité globale a été parmi les plus faibles des vingt dernières années.

Que faut-il conclure ? Tout d’abord que lorsque le flou est de rigueur, les rumeurs allant bon train, on est tenté de se vouer à n’importe quel prophète pourvu qu’il rassure. Il y a six mois, le masque passait pour un accessoire au mieux inutile, au pire ridicule. Aujourd’hui, ne pas en porter vous coûte 135 Euros. Il y a 6 mois, la climatisation était pointée du doigt comme première responsable de la contamination, aujourd’hui elle passe pour salutaire. Il y a 6 mois, le gouvernement français choisissait de saborder l’économie du pays pour préserver les rescapés du papy-boom qui constituent son principal réservoir de voix. Il y a six mois, le gouvernement français décidait d’enfermer les Français chez eux, les condamnant à une sévère amende s’ils osaient sortir sans dérogation. Il y a 6 mois en Suède, on choisissait de laisser circuler la maladie de manière à atteindre le seuil d’immunité collective. Les mots n’étaient pas assez durs pour critiquer la méthode, jugée laxiste voir mortifère. La rentrée approche et tandis que la Suède voit arriver l’automne avec sérénité, en France mais aussi dans la plupart des autres européens, l’inquiétude ne cesse de grandir. Il va falloir reconfiner, c’est sûr. Les jeunes devront le payer en raison de leur imprudence, pire, de leur impudence. Bien fait pour eux, salauds de jeunes ! 

Après l’infâme rassemblement qu’ils viennent d’organiser dans la clandestinité sur le Causse Méjean en s’y agglutinant à 10 000 pour une fête techno sauvage, la sanction devrait être exemplaire, une forte amende voire une peine d’emprisonnement. Imaginez tous ces jeunes délinquants qui vont une fois leur délit commis propager le virus aux quatre coins du pays ! Tous drogués, ils se sont échangés le Covid et s’apprêtent à semer la mort au sein même de leur propre famille. C’est à se demander, à entendre les réactions de certains, si le coronavirus ne serait pas d’abord le germe de la folie furieuse. 


En effet, situé au coeur de la Lozère, le Causse Méjean ne ressemble pas au bocage normand, c’est le moins que l’on puisse dire. On voudrait presque faire passer pour un paradis digne de Disneyland  ce plateau aride qui évoque surtout les steppes de l’Asie Centrale. Le Causse Méjean fait partie de ces terres inhospitalières où ne pousse qu’une herbe rare, dépourvue d’eau ni même d’arbres, une terre ingrate, presque inhabitable où ne survivent que deux habitants au kilomètre carré, ce qui ramené à la superficie de Paris ferait de celle-ci une commune de 200 habitants. Les réactions que l’on peut lire démontrent une fois encore une hostilité exacerbée faisant des jeunes des ennemis à abattre. Non, la Lozère n’a pas été mise à feu et à sang et ceux qui auraient souhaité que les agriculteurs y déversent leurs propres ordures sur la tête des "teufeurs" révèlent surtout leur haine des ados. Plutôt donc polluer les sols avec leur lisier répugnant contaminé aux antibiotiques que de les laisser à des jeunes. La fête était certes interdite mais toutes les fêtes sont interdites cette année, ne l'oublions pas. Qu'il est loin le temps de Woodstock. Notons simplement au passage que le vrai propriétaire des lieux ne portera pas plainte, que les organisateurs du teknival avaient prévu des containers pour les déchets et que les participants ont fait preuve à ce sujet d’une louable discipline, selon les gendarmes eux-mêmes. Notons aussi qu’il n’y a eu ni baston, ni agression, ni violence, ni blessés, ce qui devrait interpeler ceux qui sont prompts à traiter tous les jeunes de "blousons noirs". Dans cette affaire, les plus violents n’ont pas été les forces de l’ordre mais certains paysans lozériens fanatiques qui ont suggéré d’envoyer les Canadair bombarder d’eau javellisé les raveurs et de les tirer comme des lapins. Pas étonnant que ce soient les mêmes qu'on retrouve à manifester contre le retour du loup. Quant au Covid, il a bon dos. A se demander qui des deux est le plus dangereux, le virus ou les Français eux-mêmes.

Rappelons en conclusion que 99,9 % des clusters concernent des évènements qui ont eu lieu dans un espace clos. A l'extérieur pour l'instant, rien. Je sais qu'il y en a qui s'en plaignent et qui souhaiteraient que la contamination se fasse aussi à l'air libre, de là leur slogan "quand je sors, je mets mon masque".  Sauf que sous cet angle de vue, il va falloir des siècles pour enrayer l'épidémie car ce n'est pas dehors qu'on se contamine mais dedans. A leur slogan, je répondrais donc par une formule plus pragmatique "quand je rentre, je mets mon masque". 
La lecon dans tout ça : mourir avec un masque, sinon rien.

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